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L’Anse Bellay, lieu de mémoires   

Dès le début de l’occupation humaine en Martinique comme dans d’autres territoires insulaires de la Caraïbe, les populations se sont majoritairement installées sur les côtes. Ainsi des cimetières, parfois sauvages, sont implantés sur le littoral. Souvent non recensés donc inconnus, plusieurs de ces cimetières ont révélé leur existence après des cyclones mais également à la faveur de l’érosion marine qui met à jour des ossements. Aujourd’hui, avec l’accélération de cette érosion, ces ensembles funéraires sont voués à disparaître. Le site de l’Anse Bellay aux Anse-d’Arlets est un exemple de cimetière menacé qui nous apprend beaucoup sur les pratiques funéraires dès avant la colonisation ainsi que pendant la période esclavagiste. Après que des archéologues de l’INRAP y aient travaillé, un collectif de citoyens (le KAB) a décidé de sanctuariser cet espace et d’en faire un lieu de mémoire.   

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