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Pourquoi commémore-t-on l’abolition de l’esclavage en Martinique le 22 Mai ? 


Ce n’est que depuis les années 1980, que la date du 22 Mai est officiellement celle de la commémoration en Martinique. Pourquoi ? Comment a – t – elle pu faire consensus ? Quels sont les lieux de mémoire de la commémoration de l’abolition de l’esclavage en Martinique ?  

En quatre vidéos, Oliwon Lakarayib aborde les abolitions sur le temps long (entre 1791 et 1848) et à plusieurs échelles géographiques. La Caraïbe, à la fois espace moteur, accélérateur et frein des changements politiques et sociaux, peut-elle être considérée comme un laboratoire des abolitions ? Quelles expériences dans les colonies françaises ?



Bibliographie : 

HENRY Gabriel, « 1848-1998 – 150e anniversaire de l’abolition », Actes du colloque du 21 mai 1997 : 150e anniversaire de l’abolition de l’esclavage, coordonné par Gilbert Pago, Université des Antilles et de la Guyane, Campus de Schoelcher, Martinique, pp.15-24.   

 JOLIVET Marie-José, 1987, « La construction d’une mémoire historique à la Martinique : du schoelcherisme au marronisme », Cahiers d’Etudes africaines, 107-108, XXVII-3-4, pp. 287-309.   

LANDI Elisabeth, 1997, « 27 avril, 22 mai, 23 mai : la construction d’un événement historique », France Antilles, 21 mai 1997.   

LANDI Elisabeth et LARCHER, La mémoire coloniale vue de Fort-de-France , Esprit 2007/2, pages 84 à 97  

MAUVOIS Georges, 1978, « Mai 1848 : Nonm pété chin-n ! », Chimin libèté. Histoire des Antilles, Ligue d’Union Antillaise (ouvrage collectif).   

MICHEL, Johann. Devenir descendant d’esclave : Enquête sur les régimes mémoriels. Nouvelle édition [en ligne]. Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2015  

NICOLAS Armand, 1960, La révolution anti-esclavagiste de mai 1848 à la Martinique, Fort-de-France. 

SCHMIDT Nelly 1848, des colonies et l’Histoire, Revue d’histoire du XIXè siècle, 1997, pp113-128 

SCHMIDT Nelly, JOLIVET Marie-José La construction d’une mémoire historique à la Martinique : du schœlchérisme au marronisme. In: Cahiersd’études africaines, vol. 27, n°107-108, 1987. Mémoires, Histoires, Identités. pp. 287-309 En ligne : https://www.persee.fr/doc/cea_0008-0055_1987_num_27_107_3407

Entretien Gabriel Henry lors de l’émission “le bon exemple” par Mano Loutoby (https://www.youtube.com/watch?v=sDy4uDv8TUM) 

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