Série – Vidéo 3 : En quoi la Ville est-elle le lieu des pouvoirs coloniaux mais aussi de la modernité et des contestations de la société d’habitation ?
Cette vidéo est la troisième de la série » les sociétés coloniales esclavagistes : vivre, s’adapter et résister. »
Pendant longtemps, la ville coloniale a été un point aveugle de la connaissance de la société d’habitation. Depuis les travaux d’Anne Pérotin-Dumon, la ville est apparue comme le creuset du renouvellement des connaissances et de nouvelles possibilités s’offrent aux historiens. La ville est le lieu de la concentration des pouvoirs coloniaux, militaires, civils, économiques, religieux et culturels. Le brassage des populations de la colonie, libres et esclaves, affranchies et marronnes, et de l’étranger permet une grande circulation des personnes, des marchandises et des idées. Elles sont le relais des formes de la modernité des Lumières mais aussi des contestations sociales et politiques.
Anne Pérotin-Dumon, La Ville aux îles, la ville dans l’île : Basse-Terre et Pointe-à-Pitre, Guadeloupe, 1650-1820, Karthala, Paris, 2001.
Anne Pérotin-Dumon , Commerce et travail dans les villes coloniales des Lumières : Basse-Terre et Pointe-à-Pitre, Guadeloupe, “Outre-Mers, Revue d’Histoire”, Année 1988, 278, pp. 31-78
Roméo Terral y Mario Sélise, Dynamiques urbaines communes et spécificités des villes des Antilles françaises (Guadeloupe, Martinique) des origines de la colonisation (1635) à nos jours
https://doi.org/10.4000/etudescaribeennes.12811
Guibert Jean-Sébastien. Des mouillages, des rades et des ports : les mots et la chose portuaire, contribution à l’histoire maritime des Petites Antilles. In: Outre-mers, tome 100, n°378-379,2013. Les territoires de l’histoire antillaise. pp. 67-75.
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